Surveillance et Défense de l'Ombre

Descente dans les secrets et mystères militaires

Fortification.

Après la chute de l’Empire napoléonien, la ville de Lyon est occupée par les Autrichiens en juillet 1815, et suite au traité de Vienne, la Savoie fait désormais partie du royaume de Piémont Sardaigne. Les frontières ne se trouvent alors plus qu’à 70 kilomètres de la cité.
Il est donc décidé de protéger Lyon contre une nouvelle menace d’occupation et en 1818, un projet de fortification est établi. La réalisation de ce projet est confiée au général Rohaut de Fleury, et constituera ce que l’on appelle la Petite Ceinture, un ensemble de 19 forts et batteries détachés. Il sera construit de 1831 à 1850.
En 1859 apparaît une nouvelle forme d’armement : l’artillerie rayée. Les forts existants deviennent à la portée de l’ennemi, et en 1880 naît l’obus torpille.
C’est après la guerre contre la Prusse en 1870 que la Petite Ceinture se renforce d’un ensemble de 24 forts et batteries, construit entre 1875 et 1894, qui deviendra la Grande Ceinture, ensemble bâti sous la direction du responsable des fortifications de Lyon, le général Séré de Rivières.
Tous ces ensembles fortifiés nécessitent de nombreuses pièces souterraines, des magasins à poudres enterrés, des galeries d’escarpes ou de contre escarpes, mais aussi de longs souterrains d’accès aux caponnières.
Sur un total de 43 forts et batteries que comptent désormais la ville, la quasi totalité des immenses espaces souterrains est intacte et la qualité de leur construction, mêlant esthétisme et architecture militaire ne peut laisser indifférent à l’égard d’un patrimoine enfoui et souvent méconnu

Note : Certains lieux ont été transformés ou réaménagés depuis.

Défense passive.

Durant la seconde guerre mondiale, de nombreux édifices souterrains, ont été utilisés pour la défense passive : salles de commandement ou télécommunication, abris-refuges ou anti-aériens, bunkers…

Note : Certains lieux ont été transformés ou aménagés depuis.

Guerre froide.

Plus contemporains, des abris anti atomiques et l’immense dédale souterrain anti-nucléaire enfoui à plus de 80 mètres sous terre, qui surveille l’espace aérien de toute la zone Sud-Est de la France.

Note : Certains lieux nécessitent une autorisation exceptionnelle d’accès.