Décembre 1988. Je venais de faire ma première ‘descente’. Inoubliable et addictive. Hasard du lendemain, chez mes parents, sur le buffet, je découvre le livre  « Voyage au ventre de Lyon »… Grâce à cet ouvrage, quelques décennies plus tard, j’en remercie encore son auteur Jean-Christian Barbier, d’avoir fait naître ma curiosité pour les mystères de notre ville, si envoûtante, pour qui sait l’apprivoiser.

Pour leur patience, leur disponibilité, leur différence, je tiens à remercier parmi la nombreuse faune cataphile :

Fin des années 1980, l’âge d’or des découvertes : J.L. le Chat (30ans qu’on se supporte), les vieux de la vieille avec lesquels j’ai partagé de nombreuses nuits blanches à découvrir le dessous de Lyon :  Philippe le Rat, Alain l’Araignée, Danièle la Salamandre, Philippe la Fouine, Isabelle le Mulot, Nathalie dite Souquette, Jean-Michmuch, Antoine, Agnès, Boris, Dominique… et bien d’autres.

Durant les années 1990, viendront se joindre Denis le Ver Luisant de la Guille, Catherine la Souris Verte, Stéphanie la Chouette de l’Antiquaille, Anne Sophie la Schtroumphette,  Pierrot le Lézard, les Cafards Associés pour leur musique ‘Underground’, puis Une Grenouille, Esion et ses copains de Vaise, Poisson (devenu grand)…

Nouveau millénaire, 2000 est là et les cataphiles aussi : Nouvelles rencontres  avec Cédric dit Superflux (le 1er à comprendre et partager ma passion photographique et avec qui je passerai d’autres nuits blanches), LTKP (spécialiste de ripailles sous le pavé), la bande de l’Ocra Lyon, en particulier (Manu le Prince de l’au-dessous, Limka le Sage Bienveillant, Alain Toujours Partant, Didier le Faufileur, Samy le Geek, Choupette), Audrey Schfett la Discrète, la Fée Bleue, Walid le passionné avec ses théories du complot, le clan fermé des ‘Gicleurs’, et l’intrépide Estelle la Rampeuse.

2010, internet est de partout, même sous terre. Les contacts sont de plus en plus nombreux, insistants, extrêmement éphémères et surtout décevants. Mais dans ce flux permanent, éclosent de belles rencontres avec les Nénettes du Père Max (Guillemette et Marion), mais aussi Alice, Djamila, Davidus sur tous les fronts, et bien d’autres.

Ainsi, au fil de ces années, je croiserai de multiples rêveurs, de formidables passionnés du sous sol lyonnais, des créatures du Diable et de nombreux farfadets que l’on aperçoit au détour d’un obscur tunnel.

Je n’omets pas tous les indics, espions, les très nombreuses personnes qui, du dessus ou du dessous, m’ont autorisé à percer leurs secrets en m’ouvrant aimablement leurs portes. Je n’oublie pas le défunt Michel Garnier, le plus ancien des cataphiles lyonnais, dont l’esprit, la connaissance et la sagesse m’ont beaucoup apporté.

Enfin, un merci tout particulier pour Mélanie, qui, veillant dans l’ombre, me pousse et m’encourage à sortir de mon boudoir. Par son enthousiasme, son aide précieuse et sa  disponibilité de tous les instants, c’est à grâce à elle que vous découvrez ces pages.

Cataphiliquement, LaTaupeVousGuette.