Fourvière et la Rive Droite de la Saône
La colline de Fourvière, véritable gruyère, recèle, dans son ventre, de grands réseaux souterrains et une multitude de galeries drainantes.
Les galeries de l’Antiquité.
Lugdunum, capitale des Gaules donnait une haute importance à l’adduction de son eau pour l’alimentation des fontaines, des thermes, des édifices publics et privés.
Une petite partie de cette richesse est aérienne, souvent très abîmée, mais les édifices souterrains constituent l’essentiel de ce patrimoine et ont su garder leur grandeur et leur prestige, à l’abri de l’abandon et de la destruction, ou du vandalisme de toute époque.
D’autres réservoirs, citernes et thermes, peuplent le sous sol de Lugdunum, mais également des réseaux d’égouts tout aussi splendides dans leur construction que les aqueducs aériens. Descendre dans ces lieux, c’est pénétrer dans un espace temps incontrôlable, plonger dans un monde élégant, et revivre quelques 2000 années plus tôt…
Les galeries de drainage.
Une multitude de petites galeries parcourent le sous sol de la colline et perforent les nappes d’eaux souterraines de la colline. A toute altitude, des ruelles du Vieux Lyon, en bord de Saône, au plateau de Fourvière, l’eau est omniprésente.
Conséquence de l’abandon des anciennes galeries souterraines :1930, la catastrophe de Fourvière, emporte avec elle un pan de la colline et de nombreux immeubles habités.
Depuis, une commission des balmes est créée, et les services du Grand Lyon effectueront inlassablement des chantiers souterrains de consolidation de la colline, mais également de sa voisine croix roussienne, touchée elle aussi par des fontis et des éboulements. Avec le bétonnage, les galeries anciennes disparaissent peu à peu.
Les galeries contemporaines :